Lors de nos délibérations
mensuelles de comité de secteur, nous nous sommes
fixés l’objectif d’effectuer deux grosses sorties
par an : la première a eu lieu le 29 mars
au musée aéronautique de Duxford en Angleterre. Je
peux vous dire que les personnes qui ont effectué ce
voyage chez nos amis anglais
- c’est le deuxième que j’organise à
Duxford - sont prêtes à repartir. Je déplore
simplement que nous ayons encore eu des places libres.
|
Musée
aéronautique de Savigny-les- Beaune |
Loin de me décourager,
je persiste et signe, en organisant, fin octobre, une
journée à Savigny-les-Beaune. Pourquoi
à Savigny-les-Beaune ? Parce que là-bas, en
Bourgogne, il existe un propriétaire-viticulteur Monsieur
PONT, qui possède un château dans lequel
il propose les dégustations de ses crus et une
restauration gastronomique mais présente, dans
le parc, une collection de 72 avions de chasse ( des
vrais issus de nombreux pays tant de l’est que de l’ouest,
étonnant, j’aurai le plaisir de vous les commenter),
une collection de moteurs d’avions, une collection
de 350 motos sans compter un musée de voitures
« Abarth » et un musée de
matériel agricole et une foule de maquettes d’avions et
d’objets insolites ( sièges éjectables, combinaison
d’astronaute soviétique, etc...) toujours liés
à l’aéronautique.
Le premier voyage
à Duxford avait eu lieu en semaine, un mercredi,
le second, un samedi ; à chaque fois, des
personnes n’ont pas pu se joindre à nous à cause de la
date. Cette fois-ci, ce sera un dimanche ( plus
d’excuses). Départ en bus vers 7h00 de la place
du château de Versailles pour un retour en soirée
vers 20h00. Pas trop long, pas trop court, tout ce
que vous aimez.
|
Autres
sorties programmées |
Mais nous n’allons
pas nous arrêter là, l’année 2004
verra de petites sorties en Ile de France ( plus difficile
à organiser depuis l’activation du plan Vigipirate)
comme le musée SNECMA à
Melun Villaroche ou simplement le musée de l’air
au Bourget et bien d’autres .
Je pense toujours
au centre historique minier à Leuwarde
près de Douai et au musée
des V2 à la Coupole près de Saint Omer (à
faire en une seule journée).
Nous prévoyons
un deuxième voyage à Duxford
au printemps. Peut-être un voyage de deux jours avec
mise en ambiance Royal Air Force (soirée au mess
officiers de la base de Duxford) et traitement VIP.
Par décret
du Président de la République, le colonel ®
Bernard HELIOT a été élevé a la dignité
de Commandeur dans l’ordre de la Légion d’Honneur.
Cette cravate, bien méritée, lui a été
remise au cours d’une prise d’armes sur la base de
Villacoublay le 17 juin 2003.
Le Colonel Bernard
HELIOT est issu de la promotion 1939 (Lieutenant PINCSON
du SEL) de l’Ecole de l’air. Il volait sur Spitfire
en 1943 en Angleterre et n’a cessé de voler
puisqu’on peut toujours le voir voler, comme instructeur,
sur le terrain de Toussus-le-Noble. Membre actif de
nombreuses associations aéronautiques célèbres
comme leTOMATO et les Vieilles Tiges, il est membre du
comité de l’Association des Pilotes de Chasse.
Nos chaleureuses
et respectueuses félicitations à un de nos
grands anciens.
|
L’armée
de l’air, qui est « née » le
2 juillet 1934 d’un décret-loi du 1er
avril 1933 fêtera en 2004 ses 70 ans .A
ce titre, l’UNAIR (dont l’ANORAA est membre et en assure
la présidence actuellement) organise sur Internet un grand concours pour les lycées
et collèges ; ce concours qui aura
lieu au cours du premier trimestre 2004, est organisé
avec l’Education nationale et l’état-major.
Il portera le nom de « Un
pilote… un jour ». Les questionnaires,
dont je suis responsable au niveau national, sont en
cours de finalisation : c’est un gros travail.
|
|
Les meetings de l’air de l’année prochaine
auront lieu entre le mois de mai et le début
juillet sur les bases de Mont-de-Marsan, Orange, Dijon,
Avord et Reims.
|
|
Plus près de nous, la journée nationale des Réserves
aura lieu le samedi 25 octobre 2003. Décidée
par Madame Michèle Alliot-Marie, Ministre
de la Défense, cette journée nationale
comportera de nombreuses manifestations dans chaque
département sous l’autorité du Préfet.
Les thèmes
abordés au cours de ce samedi seront axés sur la
Réserve citoyenne et la Réserve opérationnelle.
Ainsi dans les YVELINES deux tables rondes auront pour
sujet :
-
La sensibilisation
des responsables socio-économiques aux enjeux de la
réserve au sein d’une armée professionnelle
( reconnaissance, recrutement et exercice de leurs
activités militaires).
-
La
valorisation de l’apport
professionnel et humain que représentent les
réservistes dans l’entreprise et réciproquement.
Ces tables rondes
auront lieu à l’université Inter-Ages de
Versailles, le samedi 25 octobre à partir de 10h00. Ce
colloque sera suivi d’une prise d’armes et d’un
cocktail. Tous les membres de l’association sont invités.
Le secteur 460 y tiendra un stand avec L’AORY.
|
|
N’oubliez
pas le ravivage de
la Flamme à l’Arc de Triomphe le samedi 15 novembre
à 18 heures, à l’issue de l’Assemblée
nationale de l’ ANORAA qui se tiendra depuis le matin
sur la BA117, Cité de l’air.
|
D’après
Jacques MORON, ex-Commandant de bord Concorde
C’est le Général
de GAULLE, Président de la République Française
qui a eu l’idée de demander à la SNIAS (Société
Nationale Industrie Aérospatiale) d’étudier
un projet d’avion civil de transport supersonique.
Financièrement,
la France pouvait seule se permettre une telle aventure :
des contacts furent pris avec les Britanniques et le 30
novembre 1962, les journaux annoncèrent au monde
la signature d’un accord Franco-Britannique en vue de
la construction d’un avion civil de transport supersonique.
Dès le début des études du futur
programme supersonique, les autorités aéronautiques
de tous les pays concernés tombent d’accord sur
un postulat : « Concorde doit être
aussi sûr que ses contemporains ». Bel
objectif qu’il fallait faire passer dans les faits. Ainsi
commence la difficile mais merveilleuse aventure de ce phénomène
« Concorde ».
Toutes les connaissances
pratiques, théoriques, civiles, militaires, européennes,
américaines, soviétiques, parfois ouvrant
des questions nouvelles que pouvait poser l’avion civil
supersonique sont alors rassemblées, utilisés
pour formuler une réglementation de la conception
permettant d’atteindre ce niveau de sécurité.
Plus de 5 000 heures
de vol entre le premier vol et la mise en service contre
1000 et 1500 heures pour les avions subsoniques.
Plusieurs milliers
d’experts de toute nature encadrés dans une organisation
rigoureuse, permettant la synthèse de l’approche
pragmatique de la sécurité basée sur l’expérience
t des études rationnelles méthodiques,
d’une ampleur inégalée dans aucun projet
technique. Et puis, fin 1975, tous les travaux ont convergé,
la démonstration est faite et les services officiels
de certification » certifient Concorde ».
Concorde peut donc
voler avec des passagers et c’est le 21 janvier 1976
que sonnent les noces de Concorde avec le public et Concorde
reliera Paris à Rio de Janeiro avec escale à
Dakar en 5 heures et 45 minutes, alors que les Boeing
mettent environ 12 heures (plus ou moins).
Je signale d’ailleurs
que le temps-minutes entre Paris et Rio s’était
par la suite sensiblement amélioré d’environ
20 minutes.
Voilà ce
qu’est Concorde, la puissance, la beauté, la grâce,
le rêve, le génie de la France et notre meilleur
ambassadeur.
Fallait-il construire
Concorde ?
Les uns diront
oui, les autres diront non. Quant à moi, je dirai
oui sans aucune restriction. Pourquoi ? La technologie
de Concorde, nous situe au niveau des deux super-puissances :
Russes et Américains, car la technologie de Concorde
est du même niveau que le programme Apollo, la
navette spatiale ou Soyouz. Ensuite Concorde a eu des
retombées techniques incalculables sur l’aviation
commerciale et l’aviation militaire française et également
des retombées techniques très importantes
sur l’industrie privée (électrique, électronique), sur les calculateurs, sur les
alliages, la résistance des métaux, sur
les pneumatiques avec Michelin, sur les systèmes
automatiques et leur transfert, sur la résistance
des verres et des plexiglas, sur les machines-outils, etc
… Et je dirai aussi ceci : « Le
jour où l’Homme n’inventera plus, le jour où
l’Homme n’avancera plus dans le progrès, ce jour-là,
l’Homme reculera, et ce jour-là sera le début
de la fin de l’Humanité ».
Voilà
pourquoi Concorde était nécessaire.